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Les Cités Perdues

Cartes spéciales
Auteur :Reiner Knizia
Editeurs :Tilsit (vf)
Kosmos (vo)
Date de sortie :
Durée :20 mn
Nombre de joueurs :2
Disponible



Description du jeu

Le matériel se compose d’un jeu de 60 cartes réparties en cinq couleurs, chaque couleur correspondant à une « cité perdue » (au fond de l’océan pour le bleu, des volcans pour le rouge, de la jungle pour le vert, du désert pour le jaune et de l’Himalaya pour le noir). Les 12 cartes d’une couleur sont : 3 cartes de pari et 9 cartes numérotées de 2 à 10, appelées cartes « d’expédition ».

Un petit plateau de jeu est placé au centre entre les deux joueurs et sert de zone de défausse. Il y a une zone de défausse par couleur.

Le but du jeu est de marquer le plus grand nombre de points en constituant des séries de cartes numérotées dans les différentes couleurs. Mais, attention, une couleur insuffisamment fournie en cartes peut faire perdre des points. Les cartes de pari permettent de multiplier les gains mais risquent aussi de multiplier les pertes.

Au début de la partie, chaque joueur reçoit 8 cartes ; les cartes restantes constituent la pioche. La partie se termine lorsqu’un joueur prend la dernière carte de la pioche.

Les joueurs jouent chacun leur tour en effectuant deux actions : poser une carte (et une seule) puis tirer une nouvelle carte.


Pose d’une carte

Le joueur a le choix entre :

  1. Ouvrir une couleur : le joueur pose devant lui une carte d’une nouvelle couleur. Cette carte peut être une carte de pari, c’est même fortement conseillé. Le joueur doit cependant être conscient qu’en ouvrant une couleur il pourra perdre des points si elle n’est pas assez fournie.
  2. Compléter une couleur : le joueur pose une carte d’une couleur qu’il a déjà ouverte pour la compléter. Deux conditions :
    1. il ne peut poser une carte de pari si une carte numérotée a déjà été posée dans la couleur ;
    2. il ne peut poser que des cartes numérotées de valeur supérieure à celles des cartes numérotées déjà posées.
  3. Se défausser d’une carte : il pose une carte sur la zone de défausse correspondant à sa couleur. Seule la dernière carte défaussée dans une couleur doit être visible.


Piocher une carte

Le joueur a le choix entre prendre la première carte de la pioche ou prendre une carte au sommet d’une des zones de défausse.


Fin du jeu et décompte des points

Lorsqu’un joueur tire la dernière carte de la pioche, la partie se termine immédiatement. En particulier, les joueurs ne peuvent pas poser poser les cartes qui leur restent en main.

Chaque joueur fait alors la somme des cartes numérotées pour chaque couleur qu’il a ouvert. A chaque couleur, il retranche 20 au total et, que le résultat soit positif ou négatif, il le multiplie par deux si une carte de pari a été jouée pour la couleur, par trois si deux cartes de pari ont été posée, par quatre si les trois cartes de pari ont été jouée. En outre, il marque 20 points supplémentaires s’il a posé huit cartes ou plus dans cette couleur. Les couleurs qui n’ont pas été ouvertes ne rapporte rien, évidemment, mais ne coûte rien non plus.


Gagne le joueur qui marque le plus de points. Les joueurs peuvent convenir de jouer en plusieurs manches.



Opinion de joueu(r)(se)

Reiner Knizia est un auteur très prolifique et il nous propose là un jeu sympathique qui pose des questions tactiques intéressantes.

Ouvrir une couleur sans carte de pari ne rapporte pas grand chose mais jouer des cartes de pari sans avoir les bonnes cartes peut se révéler catastrophique si c’est l’adversaire qui ramasse les bonnes cartes de la couleur. Sauf à avoir un bon tirage au début, les joueurs auront tendance à attendre de recevoir des cartes de la pioche avant d’ouvrir une couleur ; mais en attendant, il faut jouer des cartes et donc s’en défausser avec le risque d’en offrir des bonnes à l’adversaire.

En outre, la pioche diminue vite et il ne faut pas trop attendre avant de jouer ses bonnes cartes qui risquent de vous rester dans la main.

Bref, « les Cités Perdues » est un jeu agréable, le matériel est bien conçu et les cartes fort jolies. Une remarque cependant : On pourrait très bien jouer aux Cités perdues avec un jeu de cartes traditionnel (en adaptant à quatre couleurs avec un jeu de 52 cartes, ou avec les mêmes règles avec un jeu de tarot où les atouts serviraient de cinquième couleur).

Je reconnais que l’esthétique d’un jeu est pour beaucoup dans le plaisir de jouer et « les Cités Perdues » ne serait pas le premier jeu où l’habillage n’a pas de rapport avec les mécanismes du jeu, mais ce sont ces derniers qui importent le plus. « les Cités Perdues » est donc une bonne idée de cadeau mais ce n’est pas un incontournable, sauf si vous êtes allergique au trèfle.

Vincent

 

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