Babel
 | Cartes spéciales
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| Auteurs : | Uwe Rosenberg & Hagen Dorgathen |
| Editeur : | Kosmos |
| Date de sortie : | 2000 |
| Durée : | 30mn - 1h |
| Nombre de joueurs : | 2 |
Confidentiel
Photo
Description du jeu
Le jeu se présente sous la forme d’une boîte carrée contenant le plateau plié en trois, un paquets de 60 cartes de peuple (12 de chaque peuple), un paquet de 45 cartes de niveau (indiquant la hauteur des bâtiments en cours de construction), deux pierres servant à localiser les joueurs et un livret de règles illustré (en allemand).
Sur le plateau figure cinq chantiers où les joueurs vont bâtir leurs différents édifices. Le score de chacun correspondra à la somme des hauteurs de ses constructions. La hauteur maximale est 6 (édifice terminé). Pour être vainqueur, il faut :
- être le premier à atteindre un score de 15 sans que l’adversaire est dépassé 10,
- si en atteignant 15, l’adversaire a déjà dépassé 10, être le premier à atteindre 20 ou à ramener le score de l’adversaire sous les 10 points,
- avoir le score le plus élevé lorsque la pile des cartes niveaux est épuisée.
Les joueurs commencent avec trois cartes de peuple (inconnues de l’adversaire) et une carte de niveau 1. A tour de rôle, chaque joueur effectue les opérations suivantes :
- Il pioche trois nouvelles cartes de peuple.
- Il effectue autant de fois qu’il le souhaite, et dans l’ordre qui lui convient une ou plusieurs actions parmis les suivantes :
- Se rendre sur un chantier (dit chantier actif) en posant sa pierre sur ce chantier. Il doit défausser une carte de peuple pour le faire.
- Allouer de la main d’oeuvre au chantier actif en y posant une ou plusieur cartes de peuple. Celles-ci seront posées sur celles déjà présentes en léger décalage pour bien montrer le contenu de la pile de main d’oeuvre. L’ordre des cartes est très important.
- Bâtir sur le chantier actif. Pour cela, il lui faut poser une carte de niveau immédiatement supérieur au niveau actuel (carte niveau 3 sur une tour de niveau 2 par exemple). Il lui faut aussi avoir au moins autant de cartes de peuple sur le chantier que le niveau à bâtir. Attention (cf. point 3), seule la carte de niveau au sommet de sa pile est utilisable pour la construction.
- Migrer ses ouvriers d’un chantier à un autre, qu’il s’agisse du chantier actif ou pas. Il prend les trois cartes situées au sommet de la pile des cartes de peuple de ce chantier et les pose au sommet de la pile des cartes de peuple d’un autre chantier. Cette action ne peut être effectuée qu’une fois par tour et doit concerner exactement trois cartes (ni deux, ni une).
- Invoquer le pouvoir d’un peuple sur le chantier actif. Pour cela, il lui faudra posséder trois cartes de peuple consécutives se trouvant dans la pile des cartes de peuple du chantier actif. Elles ne se trouvent pas forcément en tête de pile, mais elles doivent être consécutives. Il défaussera la première de ces trois cartes et bénéficiera des compétences « spéciales; » de ce peuple. Celles-ci varient entre débaucher des ouvrier adverses, les faire fuir, sauter des niveaux de constructions, voler le travail de l’adversaire, etc.
- Il pioche deux cartes de niveaux qu’il pose sur celles déjà piochées aux tours précédents, la plus faible des deux étant posée en dernier. Il se constitue ainsi une pile de cartes de niveau dont seule la première est disponible pour la construction. Une fois utilisée, elle libère la suivante. Il est donc possible d’effectuer plusieurs constructions dans un même tour.
Opinion de joueu(r)(se)
Curieusement, j’ai tendance à écrire des critiques pour les jeux qui me plaisent. Tant qu’à faire, autant utiliser son énergie de façon positive, non ? Babel est un jeu vraiment très attachant. Il faudra bien des parties avant d’avoir le sentiment d’en avoir fait le tour. Comme l’on est jamais bloqué, on ne peut s’ennuyer ni s’endormir sur ses lauriers, comme il se produit parfois dans des jeux pourtant excellents comme les cartes de Katan ou Magic.
Au contraire, on a souvent le sentiment d’avoir trop de choix : doit-on bâtir et faire une course de vitesse en profitant de bonnes cartes niveaux, ou bien plutôt attendre que l’autre ait investi, piller son travail et/ou ruiner ses efforts par un éboulement, un débauchage massif ? Aussi recommenderai-je d’appliquer une règle de courtoisie limitant la durée du tour quand l’un des joueurs est connu pour ses « longues » réflexions.
Une première partie sera nécessaire pour bien assimiler les règles, mais une fois celles-ci apprises, l’origine allemande ne sera plus un problème car aucun texte ne figure sur les cartes ou sur le plateau. Le matériel est de bonne facture, peu encombrant et participe au plaisir de jouer. N’hésitez pas.
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