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Index |
| Récapitulatif par type |
 | Rome et Carthage |
 | Scandinavia |
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 | Parcours |
| Auteurs : | Sylvie Barc, Frédéric Bloch & Philippe Des Pallières |
| Editeur : | Jeux Descartes |
| Date de sortie : | 2001 |
| Durée : | 20 mn |
| Nombre de joueurs : | 2 à 4 |
DisponibleLe plateau de Savannah Café est une piste linéaire de 22 cases. Chaque joueur dispose de trois pions à sa couleur : un pion gazelle, un pion lion et un pion hippopotame. Les pions gazelles sont placés sur la première case de la piste, les lions sur la deuxième et les hippopotames sur la troisième. Le but du jeu est d’être le premier à faire parvenir un de ses pions sur la case d’arrivée.
Pour déplacer ces pions, les joueurs utilisent un jeu de 27 cartes, neuf par type d’animal. Ces cartes sont mélangées ensemble mais leurs dos indiquent quel animal est concerné par la carte :
Au début du jeu, chaque joueur reçoit trois cartes et les autres constituent la pioche. A son tour, un joueur pioche une carte puis en joue une de sa main pour faire avancer un de ses pions. Si ce pion arrive sur la case d’arrivée, le joueur gagne la partie. Et si le lion atteint une case occupée par une gazelle, celle-ci revient à la case de départ.
Enfin, les joueurs doivent toujours garder leurs cartes étalées devant eux. En effet, lorsqu’un joueur tire une carte, il peut choisir de ne pas la regarder et de l’échanger contre une carte de la main d’un adversaire de son choix. Le joueur qui a fait l’échange joue ensuite normalement.
J’ai joué à Savannah Café, j’y ai rejoué. Etonné, je n’y ai même pas rejoué une troisième fois car, c’est simple, je n’ai pas compris l’intérêt du jeu. Est-ce dû à une mauvaise lecture des règles ? un détail nous a-t-il échappé ? Je ne peux écarter cette hypothèse et, si elle s’avérait, je prierai le lecteur d’accepter mes excuses.
Supposons cependant que ce ne soit pas le cas et que nous avons joué avec les bonnes règles. Les deux premières parties nous ont déçu, certes ; néanmoins, ces mêmes règles nous signalent que la subtilité apparaît après plusieurs parties. Possible mais j’ai alors deux problèmes : premièrement, je n’ai aucune envie de persévérer dans mon effort ; deuxièmement, lorsqu’une règle d’un jeu fait moins d’une page, je crois sincèrement que si sa subtilité n’apparaît pas d’entrée de jeu, elle risque fort de n’apparaître jamais !
Qu’est-ce qui ne marche pas à Savannah Café ? Tout simplement, le hasard a une telle place que je ne vois pas très bien comment on peut jouer « subtilement ». Je n’ai rien contre le hasard mais encore faut-il que les joueurs gardent une certaine maîtrise du cours du jeu et puissent gérer tactiquementce hasard (c’est le principe même de tout bon jeu de cartes : au joueur de mettre à profit la main qui lui a été distribuée aléatoirement).
Prenons l’exemple le plus frappant : un joueur a la chance d’avoir dès le début de la partie deux cartes faisant avancer sa gazelle, il n’a plus qu’à les jouer puis à attendre que la chance lui sourie à nouveau.A quatre joueurs, la pioche s’épuise très vite. Or, comme les joueurs n’ont pas de temps à perdre, surtout s’ils n’ont pas eu la chance de faire avancer leurs gazelles, ils jouent des cartes utiles et gardent les cartes « Gazelle qui broute » par devers eux. Résultat : il n’y aura que trois cartes gazelles dans la pioche et ce sont les trois qui les font avancer. Autant dire que le joueur qui en tirera une ne devra pas faire dans le subtil et la jouer tout de suite. Si c’est le joueur qui a déjà avancé la gazelle, il aura ainsi gagné s’en lever le petit doigt et, surtou,t sant se poser de question. Il est d’ailleurs possible que le jeu fonctionne mieux à trois qu’à quatre puisque la pioche s’épuise moins vite ?
Je n’aurais donc qu’un conseil : essayez Savannah Café avant de l’acheter, cela ne vous prendra pas trop de temps et, si ça se trouve, vous allez adorer. Quant à moi, je suis prêt à changer d’opinion sur ce jeu mais je crois qu’il en faudra beaucoup pour me convaincre.
