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Les Batailles de Pharaon
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Blokus

Réflexion
Auteur :Bernard Tavitian
Editeur :Sekkoïa
Date de sortie :2000
Durée :30 min
Nombre de joueurs :2 à 4
Disponible



Description du jeu

Blokus a été édité de manière artisanale dans les années 80 sous le nom de Minos. Chaque joueur dispose en effet de 21 « minos » à sa couleur. On appelle « mino » une combinaison de carrés élémentaires : l’unimino, c’est le carré élémentaire tout seul, le bimino (ou domino) deux carrés accolés. Il y a deux triminos (trois carrés alignés ou formant un coin), cinq tétraminos (quatre carrés) et onze pentaminos (cinq carrés), sachant qu’un « mino » peut être manipulé dans tous les sens et, en particulier, retourné.

Le but du jeu est de placer le maximum des ses « minos » sur le plateau de jeu qui est un damier de 400 cases (20x20), la taille d’une case correspondant bien sûr à celle d’un carré élementaire de « minos ».

Le premier « mino » qu’un joueur place doit recouvrir la case de coin du plateau à sa couleur. Ensuite, les règles de pose sont les suivantes, chacun jouant un « mino » à la fois :

Une fois posé, un « mino » ne peut plus être déplacé. Un joueur qui ne peut plus poser de « minos » a fini de jouer.

La partie s’arrête lorsque tous les joueurs passent, soit parce qu’ils n’ont plus de « minos », soit parce qu’ils ne peuvent plus en jouer. Gagne le joueur qui a placé le plus de ses « minos ». Un système de points, fonction des « minos » non placés par les adversaires, permet d’établir des scores pour des parties consécutives.



Opinion de joueu(r)(se)

Blokus rappelle ces casses-têtes abominables où il faut placer des pièces de bois biscornues dans une boîte ridiculement petite. Avec deux différences fondamentales :

  1. les causes de blocage ne sont pas les limites du plateau mais les actions des autres joueurs,
  2. du fait de la présence de ces autres joueurs, il faut faire en permanence la part entre optimisation du placement et occupation territoriale.

En effet, les joueurs doivent, d’une part, placer dès que possible leurs « minos » les plus difficiles (certains pentaminos sont particulièrement tordus) et, d’autre part, se diriger rapidement vers le centre du plateau afin de se réserver le plus d’espace.

En plaçant ses « minos » devant l’adversaire, on bloque sa progression mais, du fait du placement par les coins, cette muraille a des brèches. C’est là que les petits « minos » sont essentiels car ils permettent de s’infiltrer dans le camp adverse et de placer quelques « minos » bien sentis qui lui gacheront beaucoup d’espaces. On peut même dire que l’unimo est la pièce la plus puissante car, bien jouée, elle peut débloquer la situation. En fin de partie, le plateau rempli perd beaucoup de lisibilité et autorise quelques coups intéressants.

Blokus est donc un jeu très agréable qui pose d’intéressantes questions d’occupation territoriale. Notons pour finir l’initiative intelligente de l’éditeur qui propose sur son site (www.blokus.com) une applet pour jouer en ligne.

Vincent

 

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