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Honk Kong

Réflexion
Auteur :Reiner Knizia
Editeur :Piatnik
Date de sortie :1998
Durée :20 mn
Nombre de joueurs :2
Confidentiel



Description du jeu

Le plateau de jeu est un carré de 25 cases. Chaque camp dispose de trente pions (en bois) : vingt pions carrés, cinq pions carrés marqué d’un point (les pions « coup double ») et cinq pions en forme de toit (les « toits »). Les pions carrés s’empilent les uns sur les autres.

On dit qu’un joueur contrôle une pile (ou une case, ce qui revient au même) lorsque le pion au dessus de cette pile est à sa couleur. Les pions « toits » permettent de prendre définitivement possession d’une pile puisque, comme de bien entendu, il n’est pas possible de poser un nouvel étage sur un toit.

Les joueurs jouent chacun leur tour en posant un pion. Une fois posé, un pion ne bouge plus. Les règles de pose sont les suivantes :

Lorsqu’un joueur place un pion « coup double », il a droit de poser immédiatement un autre pion. En particulier, il peut surélever une de ses piles pour ensuite poser un pion sur une pile adverse.

La partie s’arrête lorsqu’un joueur ne peut plus poser de pions ou lorsque les deux joueurs ont posé tous leurs pions « coup double » et « toit ». Gagne le joueur qui contrôle le plus de cases. En cas d’égalité, c’est le joueur qui contrôle la case centrale qui l’emporte.



Opinion de joueu(r)(se)

Hong Kong est un jeu bien sympathique dont on a compris la simplicité à la description des règles. Mais cette simplicité cache des principes tactiques intéressants.

Dans un premier temps, les joueurs placent leurs pions pour s’assurer un territoire, c’est à dire constituent des piles dominant leurs cases adjacentes respectives.

Dans un second temps, il va s’agir de prendre le contrôle des cases et en particulier, celles qui sont également dominées par une autre pile adverse. L’utilisation à bon escient des pions spéciaux « coup double » et « toit » est évidemment l’âme du jeu. Il ne faut pas oublier, par exemple, que l’on peut poser un pion « toit » sur une case et en prendre définitivement le contrôle ; ce coup permet de s’approprier des cases qui seraient revenues nécessairement à l’adversaire.

Bref, Hong Kong n’est pas un incontournable mais c’est un jeu qui mérite que les amateurs de jeux de réflexion s’y attardent quelques minutes.

Vincent

 

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