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Cartagena

Parcours
Auteur :Leo Colovini
Editeur :Venice Connection
Date de sortie :2000
Durée :30 mn
Nombre de joueurs :2 à 5
Confidentiel



Description du jeu

Les joueurs construisent le plateau de Cartagena à l’aide de six éléments en carton sur lesquels sont dessinés des portions de couloirs. Une fois assemblés, ces éléments forment un long, tortueux et unique corridor. Tous les pions - six par joueurs - sont placés à une de ses extrémités ; une barque est placée à l’autre bout (le jeu prend pour thème l’évasion de prisonniers de la prison de Carthagène au XVIIème siècle). Le but du jeu est d’être le premier à faire monter ses six pions dans la barque.

Chaque portion de couloir contient une séquence de six symboles qui sont les suivants : jeu de clefs, poignard, bouteille, tête de mort, tricorne et pistolet. Chaque symbole est représenté une fois, seul l’ordre change. Comme les éléments de carton portent une séquence différente sur chacune de leurs faces, les joueurs se retrouveront à chaque nouvelle partie devant un couloir différent.

Par ailleurs, les joueurs ont à leur disposition un jeu de 102 cartes qui reprennent les six symboles cités précédemment, soit dix-sept cartes par symbole. Au début de la partie, six de ces cartes sont distribuées à chaque joueur, les autres cartes constituant la pioche.

A tour de rôle, chaque joueur peut réaliser de une à trois actions. Les deux actions possibles sont :

Lorsqu’un joueur joue une carte, il peut avancer le pion de son choix jusqu’au premier symbole libre correspondant au symbole de la carte jouée. Un symbole est libre lorsqu’il n’y aucun pion dessus. Si tous les symboles correspondant entre le pion et la barque sont occupés ou s’il n’y en a plus, le pion monte dans la barque. Ainsi, si les six symboles « bouteille » sont occupés, un joueur peut très bien avec une carte « bouteille » faire passer directement un pion de la case départ à la barque.

Lorsqu’un joueur choisit de reculer un de ses pions, il le recule au premier groupe de un ou deux pions situé derrière lui dans le couloir. Les symboles libres ou sur lesquels se trouvent trois pions sont ignorés. Le joueur tire alors autant de cartes qu’il y a de pions dans le groupe d’arrivée (donc une ou deux cartes).

Un joueur organise librement la succession de ses actions. Il peut très bien avancer un même pion trois fois, reculer un pion et en avancer un autre, faire avancer puis faire reculer un pion et réciproquement. Il peut également choisir de ne jouer qu’une ou deux actions s’il préfère attendre que la situation se débloque.

Gagne immédiatement le joueur qui fait monter son sixième pion dans la barque.

Enfin, les règles donnent deux options pour le jeu de la carte :



Opinion de joueu(r)(se)

Tout le monde connaît sans doute les dames chinoises (également appelée jeu de l’étoile ou Halma). C’est à ce classique que Cartagena fait penser. Comme aux dames chinoises, il faut sortir rapidement ses pions car si l’avance est facile lorsqu’un pion est au milieu du peloton, un pion à la traîne peut mettre beaucoup de temps à remonter. Cependant, on ne retrouve pas ce milieu de partie où tous les pions sont groupés au centre et où la progression est lente. A Cartagena, au contraire, plus il y a de pions, plus il est facile de progresser ou de regagner des cartes. Ceci fait que les parties à 5 joueurs sont presqu’aussi rapides que les parties à 3 car si l’on attend plus longtemps que son tour revienne, les avancées de pions sont en revanche plus spectaculaires.

Cartagena fait également penser au Lièvre et la Tortue, autre grand classique, par son système de dépense de cartes pour avancer et de gain de cartes en reculant. Les groupes de deux pions sont évidemment une aubaine lorsqu’il s’agit de reculer ; placer un pion juste devant un groupe de trois pions peut être un moyen efficace de gagner des cartes lorsqu’un des pions quittera le groupe.

La variante « cartes face visible » est bien sûr tactiquement plus intéressante. Elle permet d’évaluer à qui le maintien ou non d’un chemin commun (i.e. l’occupation de symboles identiques à la suite) va profiter, à vous ou à un autre joueur et dans ce dernier cas, faut-il le casser en bougeant un de ses pions du chemin ?

Terminons sur la présentation qui est bien faite. La barque qui attend à la sortie donne vraiment envie de s’échapper du couloir au plus vite et, finalement, les différents symboles sont plus visibles et plus efficaces que ne l’auraient été des figures géométriques si le jeu avait eu une présentation plus abstraite.

Vincent

 

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