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Fief 2 - variantes



Vente des titres d'évêque

Lorsqu'un évêque meurt, plutôt de remettre sa carte à la défausse, on peut la mettre en vente aux enchères, aux conditions suivantes :

Un cardinal doit être en vie et accepter de la mettre en vente. S'il y a plusieurs cardinaux, ceux doivent être d'accord et s'entendre sur celui d'entre eux qui préside à la vente. S'il n'y a aucun cardinal en vie ou s'ils n'arrivent pas à s'entendre, la carte est défaussée normalement.

Les enchères se déroulent de façon classique, au plus offrant, chacun peut surenchérir tant que la vente n'est pas terminée. Le cardinal désigné joue le rôle de commissaire-priseur, le joueur qui le détient ne peut pas participer aux enchères. L'enchère minimale est de 300 écus.

Le joueur qui a remporté les enchères désigne un seigneur non titré : c'est le nouvel évêque. Ce seigneur peut éventuellement appartenir à une autre famille mais il faut l'accord du joueur en question. Le seigneur nommé évêque ne peut pas appartenir à la famille du cardinal qui a présidé à la vente. Le joueur qui a remporté les enchères peut préferer défausser la carte si aucun seigneur ne lui convient (c'est le cas lorsque l'évêché couvre les fiefs du joueur et qu'il n'a pas de candidat).

Le cardinal qui a présidé à la vente reçoit le tiers de la somme versée (arrondi au supérieur). Le reste revient à la banque.



Armées pléthoriques

En concentrant les armées à un endroit, les joueurs peuvent vérouiller facilement leurs fiefs. Pour éviter que se constituent des armées trop importantes et invulnérables, on peut adopter les deux règles suivantes (on entend par pion les soldats et les seigneurs hommes ou femmes) :

nombre
de pions
perte en soldat perte des seigneurs
1 - 2 0 1 au dé
3 - 7 tiers
(arrondi inférieur)
1 et 2 au dé
8 - 13 moitié
(arrondi inférieur)
1, 2 et 3 au dé
+ de 13 deux tiers
(arrondi inférieur)
1, 2, 3 et 4 au dé



Reddition des seigneurs

En règle générale, un joueur n'a aucun intérêt à capturer un seigneur adverse. Il vaut mieux l'éliminer, ce qui est, reconnaissons-le, peu chevaleresque. Cette règle peut être modifiée de la manière suivante :

Lorsqu'un seigneur demande à se rendre, le joueur adverse est obligé d'accepter. Les soldats restants éventuellement sont éliminées. Le montant de la rançon est fixé suivant le rang du seigneur (les sommes sont à titre indicatifs) :

Seigneur non titré 200 écus
Evèque 400 écus
Baron 500 écus
Cardinal 600 écus
Comte 700 écus
Duc 900 écus
Reine
et prince héritier
1 000 écus
Roi 2 000 écus

La rançon de la reine doit être payée par le roi. Tant que la reine est prisonnière, le joueur qui possède le roi ne peut pas faire apparaître de prince héritier. En revanche, l'inverse est possible (si le roi est prisonnier, le joueur peut jouer un prince héritier). Dans le cas où la reine est prisonnière du roi, celui-ci n'a pas à payer de rançon et il la libère quand il le désire.

Un seigneur fait prisonnier par le roi est mis au cachot et considéré comme mort, avec toutes les conséquences qui s'en suit. Si c'était le dernier seigneur de la famille, il est définitivement éliminé. Sinon, tant qu'un autre membre de sa famille est vivant, sa carte n'est pas défaussée, il peut être libéré grâce à une carte « évasion ». Il est libéré automatiquement lorsque le roi meurt sans prince héritier pour lui succèder. Il récupère alors les titres (baron, comte, duc) qu'il possèdait auparavant s'ils sont restés dans la famille.

Un joueur peut vendre un seigneur prisonnier à un autre joueur au prix de son choix. Si ce dernier joueur est le roi, les conséquences sont celles du paragraphe précédent.

Lorsque le seigneur fait prisonnier est le dernier seigneur libre de la famille, la rançon doit être payée immédiatement au tour suivant (ou le joueur doit jouer une carte « évasion »). Sinon, il est éliminé ainsi que tous les autres seigneurs de la famille emprisonnés. Lorsque plusieurs seigneurs sont emprisonnés, il suffit de payer la libération d'un seul (pas forcément le dernier fait prisonnier) pour éviter cette funeste conséquence.

 

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